Tag Archives: faire manger les enfants
La mijoteuse, l’alliée numéro un de la conciliation travail-famille
Par Maude Goyer, journaliste, mère et épicurienne
Lorsque mon deuxième congé de maternité a été terminé, que mes deux enfants allaient à la garderie et que je suis retournée sur le marché du travail, j’ai compris qu’il fallait opérer la semaine pour gérer la maisonnée. Ne pas manquer de lait, ni de papier de toilette. Faire le changement de pneus à temps – tout comme celui des bottes d’hiver. Penser à l’anniversaire de mamie, à la liste d’épicerie, au repassage, au ménage… et au souper du lendemain.
Faire plaisir aux enfants à table
Par Maude Goyer, journaliste, mère et épicurienne
« Le saumon, le brocoli, le macaroni au fromage, les bananes. » C’est ce que mes enfants m’ont répondu spontanément lorsque je leur ai demandé ce qu’ils aimaient manger. Et ce qu’ils n’aiment pas? « Les épinards, les pois chiches, le fromage fort (lire : du vieux cheddar), le riz qui ne goûte rien (lire : le riz au jasmin ou basmati). » Selon mes deux chenapans, pour qu’ils soient heureux à table, il suffirait que je ne leur cuisine que ce qu’ils aiment manger. Voilà. C’est d’une logique simplissime!
Les 10 lubies culinaires de mes enfants
Par Maude Goyer, journaliste, mère et épicurienne
La relation nourriture/jeunes enfants est compliquée. Parfois, ils aiment un nouvel aliment. Le lendemain, ils le boudent comme s’ils n’avaient jamais mangé ça de leur vie. Ma fille a déjà fait une rage de mangue; j’avais beau lui présenter autres choses, lui répéter qu’elle exagérait, il n’y avait rien à faire. J’ignore qu’elle mouche l’avait piquée mais elle a dû se rendre au bout de son écœurement. Tout à coup, fini, la mangue ! La rage de yogourt en tubes a alors commencé…
Cinq astuces pour que vos enfants apprivoisent le poisson
Par Mario Lalancette, nutritionniste
Le poisson c’est bon pour la santé! Pour bien des parents, il est dans la ligne de mire des aliments à faire aimer aux enfants. Idée logique lorsqu’on sait que le poisson fournit une foule d’éléments nutritifs. Nommons entre autres son apport considérable en protéines, en fer, en vitamine D et des acides gras oméga-3, primordiale dans le développement du cerveau. Le guide alimentaire canadien recommande d’ailleurs de le mettre au menu 2 fois par semaine. Pour se faire, il faut convaincre la marmaille que le poisson, c’est aussi bon au goût! Beaucoup d’entre eux ne l’aiment pas ou ne veulent simplement pas y goûter. Ils se rebuteront à la présence d’arêtes, aux odeurs et aux saveurs prononcées. Voici donc 5 astuces qui feront de vos enfants de vrais petits fans de poissons...
L’assiette colorée d’Annie Brocoli
Par Maude Goyer, journaliste, mère et épicurienne
Connaissez-vous Germaine? C’est une sympathique grenouille végétarienne et le personnage fétiche d’Annie Brocoli. Les enfants l’adorent. Les miens en tout cas. Les capsules G Cuisiné, diffusées sur les ondes de Radio-Canada, les hypnotisent devant l’écran. Germaine y fait des recettes végé, santé, simples, aux noms qui font sourire les enfants (et les parents) : des rouleaux du printemps deviennent des « sacs de couchage », des tortillas, une « famille de roulés échevelés »…
L’auteure et conceptrice Annie Brocoli a rassemblé ses 75 recettes favorites dans un livre qui vient de paraître. J’ai discuté bouffe (et malbouffe), enfants et habitudes alimentaires avec la star des tout-petits, qui est aussi maman de deux adolescents...
Mange ton souper !
Par Maude
« Mange ton souper. » Ces trois mots, je les répète tous les soirs. Depuis quelque temps, Princesse, deux ans et Fiston, quatre ans, s’amusent à repousser leurs assiettes (et mes limites) sitôt assis à table. « Mange. Ton. Souper. » Parfois, ils boudent. D’autres fois, ils demandent à retourner jouer. « Mangetonsouper, mangetonsouper », leur dis-je alors, en tentant de cacher mon exaspération.
Je me sens comme une caporale devant deux soldats récalcitrants. La salle à manger est devenue un champ de bataille où je livre une guerre, une guerre de brocoli, de tilapia, de panais, de poulet farci et de lentilles. « En vingt ans de pratique, je n’ai jamais rencontré un seul parent qui a gagné cette bataille-là », m’a signalé un pédiatre, sourire en coin. Alors, je fais quoi, docteur ? J’abdique ? « Un enfant ne se laissera pas mourir de faim », a-t-il répondu. Première bonne nouvelle, ai-je pensé, ce sera une guerre sans victime...
L’art de faire des purées pour bébé
Par Maude
J’ai approché la cuillère. Il était frétillant, tout content. Il a tout de suite ouvert la bouche, sous les « oh ! » et les « ah ! » de ses parents et grands-parents, gagas. Et il a mangé. Je me souviens encore de la première bouchée de nourriture solide – enfin, c’était de la purée – avalée par Fiston. J’étais surexcitée. C’était le début d’une grande aventure pour mon fils.
Et pour moi.
Je m’étais mise en tête de cuisiner moi-même toutes les purées avalées par mes enfants. Je l’ai fait pour Fiston et, comme la mémoire est une faculté qui oublie, j’ai remis ça à Princesse.
Les lunchs de la rentrée ou l’angoisse d’une mère bien intentionnée
Par Maude
C’est la rentrée. Et je suis affolée. Ce n’est pas l’idée que mon « grand » de 4 ans fasse son entrée à la pré-maternelle qui m’inquiète. Ce n’est pas que l’école soit un établissement bilingue et que Fiston ne parle pas un mot d’anglais. Ce n’est pas non plus que mon fils change de milieu, d’amis, d’éducatrice.
Non, tout ça ira. Fiston va bien gérer ces changements. C’est plutôt l’idée de devoir préparer un lunch tous les matins qui me fait peur. Tous. Les. Matins. Si je calcule bien, en fait, cela me fera 1760 boîtes à lunch à remplir – pour les années passées au primaire seulement.
Des mamans, de l’entraide et un livre de recettes
Par Maude
Tout ça a commencé lors de nos rencontres du comité de parents de la garderie. Six mamans sont réunies autour de la table. Six mamans d’âges différents, de métiers différents, de modes de vie différents, mais avec un point en commun : nous avons toutes des enfants d’âge préscolaire.
Pauvre directrice de garderie ! Elle a toujours de la difficulté à aller au bout de l’ordre du jour dressé pour l’assemblée. C’est que nous, les mamans, profitons de ces moments sans enfants (un privilège) pour jaser et rigoler… Nous sommes si heureuses d’avoir le temps de discuter sans avoir à en habiller un et à moucher l’autre en simultané ! Et, surtout, sans être coincées dans le vestiaire de la garderie, les sacs sous le bras, en pleine course contre la montre entre le boulot et le souper. Tic-tac, tic-tac, tic-tac…
Cinq conseils pour réussir son pique-nique
Par Maude
« Assieds ! Assieds ! » Ce mot, je ne cesse de le répéter à ma tempête de 22 mois à l’heure des repas. N’étant plus confinée à la chaise haute depuis quelque temps, Princesse fait maintenant « comme les grands » et s’assied (ou plutôt, elle s’agenouille) sur une chaise pour manger à table. Mais, ma friponne finit tôt au tard par se lever et faire le clown, debout, en avalant ici et là quelques bouchées. Ce qui, bien sûr, ravit son frère aîné.
Maman trouve ça moins drôle. Et s’époumone : « Assieds ! On mange assieds ! » Je me transforme en véritable commandante devant ma recrue récalcitrante – ce qui, je vous l’accorde, n’est pas ce que préconisent les experts en nutrition pour faire du souper un moment « de communication et d’échanges en famille »...
