Cuisine d’été / Pique-nique et camping

Cinq conseils pour réussir son pique-nique

« Assieds ! Assieds ! » Ce mot, je ne cesse de le répéter à ma tempête de 22 mois à l’heure des repas. N’étant plus confinée à la chaise haute depuis quelque temps, Princesse fait maintenant « comme les grands » et s’assied (ou plutôt, elle s’agenouille) sur une chaise pour manger à table. Mais, ma friponne finit tôt au tard par se lever et faire le clown, debout, en avalant ici et là quelques bouchées. Ce qui, bien sûr, ravit son frère aîné.

Maman trouve ça moins drôle. Et s’époumone : « Assieds ! On mange assieds ! » Je me transforme en véritable commandante devant ma recrue récalcitrante – ce qui, je vous l’accorde, n’est pas ce que préconisent les experts en nutrition pour faire du souper un moment « de communication et d’échanges en famille ».

Le week-end, au diable le protocole des repas autour de la table : allons pique-niquer ! Je sais que là, étendus sur une grande couverture, dans le gazon, je pourrai rendre les armes. « Tu veux courir avec un bout de sandwich dans les mains ? Soit ! Va, ma fille, va ! » Elle me sourit, victorieuse.

L’été, chez moi, on pique-nique. C’est une religion. D’abord parce que les enfants adorent ça. Ensuite parce que les parents peuvent relaxer et même (miracle !) avoir le temps de jaser. Je suis donc devenue, au fil du temps, une experte en préparation de pique-nique. Voici cinq conseils pour réussir cette sortie familiale.

1. Bien choisir l’endroit. Un parc (avec structure de jeux pas trop loin) est un classique. Mais le bord de l’eau, le haut d’une bute, la plage ou la forêt est tout aussi intéressant. Et pas besoin de faire compliqué : mes enfants parlent encore du jour où on a pique-niqué dans la cour.

2. Manger avec les doigts. Princesse et Fiston ne sont pas doués pour manger une salade ou un riz assis à califourchon... mais les fourmis, elles, sont excellentes pour venir fouiner quand il y a un dégât ! Je privilégie toujours des trucs qui se mangent facilement : sandwichs, crudités, noix, fruits en morceaux, fromages en cubes, pointes de pizza, etc.

3. Varier le menu. Rien de plus ennuyant qu’un panier à pique-nique prévisible. J’essaie de surprendre mes fins palais : morceaux de pommes vertes dans des sandwichs poulet-mayo, radis découpés joliment, trempette à l’avocat, fromage deux couleurs râpé, boules de melon d’eau… Jouer avec les couleurs et les formes semblent inciter mes goûteurs réfractaires à bien se nourrir.

4. Prendre le temps. Un pique-nique, c’est un moment de détente, de plaisir, de farniente. C’est une parenthèse. Les enfants veulent gambader entre chaque bouchée ? Pourquoi pas ? Tant que ce n’est pas avec un morceau de carotte dans la bouche…

5. Conserver les aliments adéquatement. L’Agence canadienne d’inspection des aliments est claire : pour éviter la prolifération de bactéries, les aliments froids doivent être conservés à une température égale ou inférieure à  4⁰Celsius (ou 40⁰F). La veille d’un pique-nique, on congèle ce qui peut être congelé; on met au frigo tout le reste. On glisse plusieurs refroidisseurs dans la glacière et arrivés à destination, on la place à l’ombre. Dernières précautions : on se lave bien les mains et on évite le croisement cru/cuit (les charcuteries dans un contenant, les fruits frais dans un autre).

Bon pique-nique !

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2 commentaires

  1. Gabriele Ciampa
    30 Juil 2014

    Inférieur à 40 Celcius?

    Premièrement, c’est CelSius, avec un « s ».
    Deuxièmement, les aliments froids, me semble que c’est un peu trop chaud à 40 Celsius…c’est plutôt 4ºC.

    Et 400F, alors là, aussi bien les carboniser!!!!!

    • Audrée
      31 Juil 2014

      Bonjour Gabriele! C’était une erreur de mise en page. Le symbole degré est apparu comme un zéro. Le tout est revenu à la normale. Merci d’avoir souligné le problème car, en effet, à 40⁰Celsius les aliments froids ne le seraient plus du tout.

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