Il y a dix ans, les chercheurs Richard Béliveau et Denis Gingras faisaient une découverte majeure dans la lutte contre le cancer : certains aliments permettent de freiner la progression des cellules précancéreuses dont nous sommes tous porteurs.
Le livre Les Aliments contre le cancer a été traduit dans 25 langues et s’est écoulé à 750 000 exemplaires partout dans le monde. La maladie, rappelons-le, touche deux personnes sur cinq avant l’âge de 75 ans – et une personne sur quatre en meurt. Dans la nouvelle version rééditée, les auteurs apportent de nouveaux faits basés sur leurs plus récentes recherches et présentent dix aliments à privilégier pour combattre la maladie. Parce que oui, cela est possible, notent les auteurs ; les deux tiers des cancers peuvent être évités si on change notre mode de vie, incluant nos habitudes alimentaires.
- Les choux
Les brocolis et les choux de Bruxelles, notamment, sont des « sources exceptionnelles de molécules anticancéreuses », indiquent les chercheurs. Il est recommandé de ne pas trop les faire cuire et de bien les mastiquer. - L’ail et l’oignon
Tous les aliments de la famille de l’oignon (le poireau, l’échalote, la ciboulette) sont reconnus pour freiner le développement du cancer. L’ail fraîchement écrasé est « de loin la meilleure source de composés anticancéreux », peut-on lire dans l’ouvrage. - Le soja
Il est recommandé de manger environ 50g de tofu par jour pour profiter du potentiel anticancéreux du soja. Les fèves nature (edamame) sont aussi de bons choix, tout comme la graine de lin, qu’il vaut mieux broyer ou moudre, soulignent les auteurs. - Les épices et les aromates
« Assaisonner pour raisonner le cancer » déclarent les chercheurs Béliveau et Gingras. Ainsi, le curcuma (en tête), le gingembre, le chili, le clou de girofle, la menthe, la marjolaine, le basilic, le thym, l’origan, le romarin, le persil, le cumin, l’anis, la coriandre, le fenouil et le cerfeuil sont à utiliser pour leurs « molécules anti-inflammatoires » qui freinent le développement du cancer. - Le thé vert
Il doit préférablement provenir du Japon : ces thés seraient plus riches en molécules anticancéreuses. En faisant infuser le thé de 8 à 10 minutes, l’extraction des molécules sera meilleure. « Buvez toujours le thé fraîchement infusé », suggèrent les auteurs. - Les petits fruits
Les fraises, bleuets, framboises et canneberges sont de petits fruits à ne pas sous-estimer : leur potentiel anticancéreux est réel. On peut les choisir congeler et les consommer tout au long de l’année. Les canneberges séchées devraient être préférées au jus. - Les oméga-3
On les appelle aussi les « bons gras » : ils sont présents dans certains poissons (sardine, saumon, truite) et dans certains végétaux (noix de Grenoble, graines de lin, huile de canola). Ils représentent « la plus grande carence nutritionnelle » dans les pays occidentaux, disent les auteurs. Un truc ? Manger une ou deux fois par semaine des poissons gras. - La tomate
Découverte par les Espagnols au 16e siècle et popularisée par les Italiens dans le siècle suivant, la tomate a un potentiel anticancéreux intéressant, surtout si elle est cuite « en présence de matières grasses, comme les sauces », indiquent les chercheurs. - Les agrumes
À consommer en fruits entiers, les oranges, pamplemousses, citrons et mandarines sont des aliments reconnus pour leurs vertus anticancéreuses. Ces agrumes procurent également des « doses quotidiennes nécessaires en vitamines et minéraux » apprend-t-on dans le livre. - Le vin rouge
Selon les auteurs, un verre de vin rouge (pour les femmes) et un ou deux verres (pour les hommes) quotidiennement aide à lutter contre le cancer (un verre, c’est 125 ml). Pourquoi ? Parce que le resvératrol contenu dans le raisin rouge possède « une puissante action anticancéreuse ».
Les aliments contre le cancer – la prévention du cancer par l’alimentation, de Richard Béliveau et Denis Gingras, est publié par les éditions Trécarré (34,95$; 264 pages).
Suivez-moi sur Facebook
Suivez-moi sur Twitter
Pas de commentaires pour le moment