Samedi matin. La lumière bleutée du jour filtre à peine dans la chambre. Le mercure frôle le -20˚C. Les enfants, dans leurs lits, ne bougent pas. Deux options : on ignore les cours de ski et on ronfle; ou on brasse les couettes et on fonce à la montagne.
Il est rare que le premier choix l’emporte. D’abord parce qu’on s’est engagé (et qu’on a payé !). Ensuite parce qu’on est fous, tous les quatre, de nos journées de ski alpin. Le pire est d’enfiler les combines, d’installer les skis sur la voiture et… de faire le lunch familial. Je m’y attaque d’ailleurs toujours la veille, question de ne pas avoir cette pénible tâche supplémentaire à exécuter le matin même.
Et j’y mets quoi ? Des trucs nourrissants, réconfortants et quelques gâteries (de celles qui ne sont pas dans les lunchs scolaires, au grand bonheur de mes deux minis-athlètes).
- Du chocolat chaud
Bien sûr, on peut s’en procurer à la cafétéria du centre de ski mais… il ne goûte rien du tout, sauf le sucre. J’apporte donc du lait chaud dans un thermos et nous faisons notre mélange nous-même sur place. - Un mélange de noix et fruits séchés
Interdites à l’école, les noix sont un hit à l’heure de la collation d’avant-midi. Je fais mes propres mélanges de noix, graines et fruits séchés. Les grands favoris ces temps-ci : noix de cajou, amandes, graines de tournesol, graines de citrouilles, bananes et ananas séchés. J’y saupoudre parfois des pépites de chocolat noir ou des raisins secs enrobés de yogourt. - Une soupe poulet et nouilles
Les enfants sont persuadés que cette soupe aide à ne pas attraper de microbes pendant l’hiver ! J’essaie d’utiliser un bouillon de poulet fait maison le plus souvent possible : ça fait toute la différence du côté du goût. J’y ajoute des dés de céleri et de carotte, des cubes de poulet cuit et des pâtes courtes de blé entier. - Des crudités et de l’hummus
Je croise mes doigts pour que cette habitude persiste : avec de l’hummus (ou houmous), mes enfants dévorent à peu près n’importe quel légume cru. Radis, concombres, brocolis, céleris, carottes, piments de toutes les couleurs, petites tomates, tout y passe. Pour faire changement, je glisse parfois des olives de toutes sortes parmi les crudités. - Des fruits entiers
Bananes, pommes, poires, mangues, clémentines, raisins : à l’heure de la collation, après avoir dévalé les pentes pendant quelques heures, les fruits font fureur. - Des yogourts à boire ou un smoothie
Parce qu’ils sont difficiles du côté des yogourts, j’ai habitué mes deux gourmands aux boissons à base de produits laitiers. Ils en raffolent. Si j’ai des fruits à la mine basse à la maison, je prends deux minutes pour faire un smoothie : je mets au mélangeur du yogourt nature, un peu de glace, du jus d’orange, une banane (parfait pour récupérer celles qui sont trop mûres) et n’importe quel fruit. - Des barres tendres et des muffins
Encore une fois, je m’applique à les cuisiner moi-même… mais je n’en fais pas une maladie ! Si je les achète au supermarché, je tente de faire les bons choix : 10 g maximum de sucre (pour une barre tendre de 30 g), un minimum de 2 g de fibres et de 2g de protéines. Du côté des muffins, je scrute aussi les étiquettes et j’opte pour les produits qui contiennent un maximum de 10 g de sucre (pour une portion de 100 g) et moins de 5 g de lipides et 2 g de gras.
Suivez-moi sur Facebook
Suivez-moi sur Twitter
Yolande bilodeau
des fruits sechés des barres tendres et un avocat