Comme moi, vous entendez parler à la télévision ou dans les journaux de ces fameuses vitamines. Elle suscite beaucoup d’intérêt auprès des chercheurs et scientifiques qui lui confèrent de nombreux bénéfices santé.
À quoi sert la vitamine D?
Disons simplement que, sans elle, nos os deviendraient minces, mous et friables. En aidant à l’absorption du calcium et du phosphore par l’organisme, cette vitamine joue un rôle de premier plan au niveau de la santé osseuse et de la prévention de l’ostéoporose.
Cependant, selon plusieurs chercheurs, le rôle de la vitamine D irait bien au-delà de la santé des os. En effet, de nombreuses études suggèrent qu’elle contribuerait à la prévention de certains cancers, notamment le cancer du côlon et le cancer du sein.
Comment faire le plein de vitamine D?
Peut-être serez-vous surpris d’apprendre que la principale source de vitamine D n’est pas un aliment, mais bien le soleil! En effet, l’exposition aux rayons UVB du soleil en permet une synthèse par la peau. Durant l’été, exposer son visage ou ses mains au soleil durant une quinzaine de minutes permet d’atteindre ses besoins quotidiens. En hiver, c’est une tout autre histoire! Entre les mois d’octobre et mars, les rayons du soleil ne sont pas assez forts pour permettre cette synthèse.
Heureusement, certains aliments sont sources de vitamine D. Au Canada, le lait et la margarine en sont obligatoirement enrichis. Les poissons gras ainsi que les huiles de poisson renferment naturellement de la vitamine D.
Qu’en est-il des suppléments de vitamine D?
Comme vous pouvez le constater, l’énumération des aliments renfermant de la vitamine D est très brève. À moins de recommander une consommation irréaliste de ces aliments, il est, selon Santé Canada, très difficile pour les personnes de 50 ans et plus d’atteindre leur besoin quotidien. C’est pourquoi on recommande que tous les adultes de 50 ans et plus prennent chaque jour un supplément de vitamine D.
Et vous, quelle sera votre stratégie pour faire le plein de vitamine D durant l’hiver? Un voyage dans le Sud ou une consommation plus grande de poissons et de lait?
Elise Desaulniers
Plusieurs auteurs associent aussi les carences en vitamine D avec la dépression saisonnière. Plusieurs auteurs recommandent des suppléments à tous les habitants des pays nordiques, même ceux qui consomment des produits d’origine animale.
Passeportsanté en parlait il y a quelques années :
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2004111801
Evelyn
Intéressant! Mais si j’avais eu à deviner le pourcentage de la population affectée par la dépression saisonnière, j’aurais donné un chiffre bien plus élevé! À différents degrés bien sûr, mais vers la fin de l’hiver, il semble que bien plus de 6% de mon entourage ne revêtent pas leur bonne humeur ou leur joie de vivre habituelle…
Gabrielle
bonjour,
En mettant de la crème solaire, est-ce qu’on réduit l’absorption de la vitamine D?
Merci
Mario, Nutritionniste IGA
Bonne question ! En effet, l’application d’un écran solaire empêche les rayons UVB de produire de la vitamine D. Mais rappelez-vous qu’une exposition de 15 minutes est suffisante pour combler nos besoins quotidiens.
Denise
Croyez ma grande expérience en la matière : la dépression légère à modérée se traite avec des oméga-3 en grande quantité tous les jours et ne pas arrêter.
En ce qui concerne la vitamine D, je suis allée, dernièrement, entendre un spécialiste qui disait que des études récentes ont clairement démontré qu’il faut prendre 1000 et jusqu’à 2000 UI de vitamine D par jour… avec un maximum de 1200 unités de calcium. Évidemment, l’été, 20 minutes de soleil sur la peau par jour, sans crème, suffisent.
Louis
Personnellement, je préfère braver le froid en faisant des sports d’hiver, ce qui comble mes besoins vitaminiques, me garde en forme physique et m’aide à surmonter nos hivers parfois pénibles. Au sujet des biens-faits de la vitamin D, une nouvelle étude américaine démontre clairement la nécessité d’en consommer régulièrement en bonne quantité, mais ne fait cependant aucun lien entre certaines maladies et une carence en vitamine D. Qu’en est-il?
http://www.pbs.org/newshour/rundown/2010/11/government-panel-increases-vitamin-d-recommended-doses.html
André Gagnon
Régulièrement des études viennent contredire les bienfaits des vitamines. Il y a un an une étude mentionnait le risque des suppléments de vitamine E pour la prostate. Ce qui n’était pas une nouvelle car il a été démontré que la vitamine E synthétique pourrait être néfaste. Alors très souvent ce genre d’étude utilise des sources synthétique ou n’utilise pas les posologie requise pour obtenir un effet thérapeutique. Il faut lire l’étude en entier pour le savoir et non un résumé de celle-ci que l’on trouve généralement sur le web.
André Gagnon
Santé Canada recommande un supplément de vitamine D pour les plus de 50 ans, pour prévenir l’ostéoporose. Mais ne fait pas mention des plus jeunes. Malheureusement la médecine reconnaît une carence en vitamine seulement lorsque un trouble de santé se manifeste. Un exemple si vous ne souffrez pas de scorbut pas besoin de se supplémenter en vitamine C. Mais avant l’apparition de certaines maladies causées par une carence il y a des dérèglements qui annoncent une carence. Comme mentionné dans l’article si nous ne pouvons fabriquer de vitamine D d’octobre à mars et que l’alimentation ne peut suffire à nos besoins ça doit être vrai pour les moins de 50 ans aussi. D’ailleurs la recommandation de Santé Canada pour la supplémentation en vitamine D pour les enfants d’un an et plus est de 1000UI par jour, la même que pour un adulte.
marie-claude.jerome
Vous avez bien raison, il ne faut pas oublier les recommandations pour les enfants. Voici quelques informations à ce sujet :
http://www.extenso.org/article/la-vitamine-d-durant-les-mois-d-hiver-un-supplement-est-il-necessaire/