Conciliation travail-famille

Courez-vous le marathon du souper?

Ah, la conciliation travail-famille ! Vous avez les pieds dedans, que dis-je, les mains, la tête... Vous avez beau dresser des listes, noircir le calendrier familial et prendre des notes sur votre iPhone, vous êtes, immanquablement, débordé entre 17h30 et 19 h.

Pour moi, la conciliation travail-famille se résume en trois mots : heure du souper. Une course à obstacles, que dis-je, un triathlon. L’athlète qui tente de laver les pommes de terre, en jouant à la poupée, en versant un verre de jus et en mettant la table, c’est moi. Je ne cours pas, je vole. Je zigzague entre Princesse qui tend les bras en affichant un air dramatique (parce qu’elle meurt de faim), Fiston qui réclame son deuxième craquelin (que je lui refuse « parce qu’on va manger bientôt, là ! »), la poupée qui traîne et oups, une pomme de terre qui roule par terre au passage.

Faut-il absolument passer par ce chaos pour jouir du moment que l’on passera, ensuite, à table ? Est-ce un pré-requis ? Je me suis posée la question. Et j’ai trouvé quelques petits trucs, banals mais efficaces, pour alléger mon marathon quotidien.

1. Mieux planifier les repas. C’est inévitable : on doit prévoir, à l’avance, les repas des prochains jours. Dans mon cas, il semble que je sois incapable de dépasser deux jours. Mais je connais certaines mères qui prévoient la semaine complète. Et qui l’affichent. Ce sont des modèles de haute performance en matière de conciliation.

2. Couper et préparer les légumes. Les carottes et céleris ne passent plus le seuil de la porte du frigo, chez moi, avant d’être lavés, coupés en bâtonnets et plongés dans un bol d’eau (que je place stratégiquement sur une tablette du bas, pour que mes deux affamés viennent y piger des crudités). Il m’arrive de préparer à l’avance des paupiettes de légumes pour le BBQ (patates, oignons, panets, piments, asperges…). Emballés dans du papier d’aluminium, assaisonnés et surmontés d’une noix de beurre, les légumes d’accompagnement d’une grillade sont ainsi fins prêts.

3. Congeler des repas et des sauces. Rien de tel qu’une sauce bolognaise (que l’on a pris soin de mettre au frigo avant de partir au boulot) pour faire de notre heure du souper un moment cool, presque zen. Il n’y a rien à faire ! Sauf jouer… et surveiller l’eau qui bout.

4. Utiliser la cocotte… même en été. Je ne vois pas pourquoi cet outil merveilleux, grand allié de la Super Maman d’aujourd’hui, serait snobé pour cause de temps chaud. Un rôti de bœuf ou un jambon, des épices, un bouillon, quelques légumes-racines, et hop ! la mijoteuse se charge du souper. En prime, au retour à la maison, une odeur réconfortante… surtout pour maman qui sait que ce soir, il n’y aura pas de triathlon !

Et vous, quels sont vos trucs pour boucler sans stress votre heure du souper ?

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7 commentaires

  1. Josée
    7 Juin 2011

    Je vous parle du passé car je suis maintenant retraitée et les enfants ont quitté la maison.

    Mais quand ils étaient jeunes, je cuisinais deux gros repas la fin de semaine et faisais congeler les portions restantes pour utilisation ultérieure. Je faisais une grosse recette de sauce à spaghetti mensuellement que je congelais en portions repas pour quatre. Bref cuisiner pour 12 la fds alors qu’on est 4 est une formule gagnante!
    Il y a aussi les repas rapides: crêpes, omelettes, macaroni au fromage, hot-chicken ou blanquette au poulet avec les restes de poulet, etc.

    J’utilise encore le presto pour les patates et carottes, et le four micro-onde pour réchauffer les plats ou cuire en partie quitte à terminer au four. Une vrai libération quand le four micro-onde est entré dans la maison.

    Collation pour les enfants: fruit, crudités ou parfois mini-pizzas-maison (un muffin anglais coupé en deux, on ajoute sauce tomate, légumes et fromage; se cuit facilement dans four grille pain; 6 muffins= 12 mini-pizzas qui se congèlent ou se gardent au frigo)

    Les devoirs: sur la table de cuisine pendant que je préparais le souper et donc pouvais répondre aux questions.

    • Micheline Lemieux
      9 Juin 2011

      Moi aussi, ce temps est révolu…mais je me rappelle encore…et j’avais développé des trucs simples…je préparais un repas en 15 minutes en général…particuli;erement à l’adolescence, le vendredi soir surtout, je ne savais jamais avant la dernière minute qui et combien de jeunes j’aurais pour souper…alors vive le riz, les pâtes, les légumineuses en boite (rincées), le poisson, les légumes, le tofu, pizzas maison sur tortillas, omelettes etc…et on a toujours bien mangé santé…sans complication !

  2. Monic
    8 Juin 2011

    MOi je planifie toujours en me levant le matin sauf si la viande doit mariner plus de 4h alors je la sors du congélo la veille, et au matin je la coupe s’il y a lieu et la marine.
    Dans le cas où je ne fais pas de marinade, étant carnivore, je sors le type de viande que je veux manger et ce pour 4 ou 6 pers, et vers l’heure du diner je cherche une recette pour aller avec. Je commence à cuisiner vers les 3h pour que le souper soit sur la table vers les 5h30-6h.
    Et je cherche toujours à ne pas refaire la même recette dans le même mois, on mange thai, viet, indien, espagnol, mexicain, arabe et occasionnellement italien et québecois.

  3. lucie brazeau
    6 Sep 2011

    je suis encore en conciliation travail-famille même si famille comprend parfois maintenant les petits enfants. Après 38 ans de mariage, je sais que « ventre creux n’a pas d’oreille ». Une petite stratégie : je sers l’entrée sous forme d’apéro. Moment privilégié pour faire avaler en temps utile la portion de légumes +/- cube de fromage. Pour les plus petits, un mini scénario amusant du type « trouve où j’ai caché … » peut marquer bien des points ! Un petit bol personnel à chaque mousse fait aussi des merveilles.

    Pendant ce temps, le reste du repas s’enclenche. Il est utile de prendre 2-3 minutes pour réfléchir à la séquence la plus efficace à chaque menu. Même après 365 soupers x 38 ans !

    J’ai toujours de la soupe en réserve, préférablement de mon cru, confectionnée la fds. Cela fait un super 2e plat. Chauffer la soupe va vite ; cela peut se faire après avoir lancé la cuisson de ce qui prend quelques minutes de plus.

    Comme pour bien d’autres marathoniennes du pm, mijoteuse + micro-onde + cuisson en plus grande quantité les fds = les outils gagnants surtout quand le nombre des convives augmente quelques minutes avant le repas

  4. Julie
    6 Sep 2011

    Pour ma part, je planifie, à l’avance, tous les repas de la semaine avant d’aller à l’épicerie pour être certaine de ne pas avoir à m’arrêter au magasin sur le chemin du retour. Je lave et coupe mes légumes avant de les mettre au frigo. J’essaie de cuisiner un gros repas par fin de semaine pour avoir des restes pour un souper la semaine ou, à tout le moins, pour un ou deux lunches. J’ai une réserve de poulet cuit congelé pour accélérer certains soupers (hot chicken, chicken pie, vol-au-vent, riz au poulet, etc.) ainsi qu’une sauce à spaghetti. Malgré tout, il arrive toujours un ou deux imprévus dans la semaine qui viennent bouleverser mon beau planning du dimanche! Vive l’adaptation!!!

  5. Valerie
    6 Sep 2013

    Bonjour,

    Je viens de lire votre article et par le fait même, les commentaires.
    Je suis en congé de maternité pour la 2e fois, mon retour au travail est prévue dans 2 mois environ. Mon premier retour était chaotique avec un seul enfant, maintenant je vais avoir 3 affamés (une de presque 3 ans et les jumelles auront 1 an).

    Vous lire m’aide à me faire un plan. Si je résume, les commentaires en plus:

    – Cuisiner en gros la fin de semaine, congeler les surplus
    – Utiliser la mijoteuse, aussi souvent que possible!
    – Planifier les repas d’avance
    – Laver/couper les légumes avant de les mettre au frigo (j’aime bien le truc de les mettre accessible pour les petites bouches affamées habituellement capricieuses!)
    – Préparer les paupillette de légumes d’avance, brillant!
    – Poulet cuit, congelé, pour repas rapide

    Merci pour ces trucs!

    • marie-claude.jerome
      6 Sep 2013

      Salut Valérie,

      C’est un super bon résumé. On en parle souvent de la planification, mais je crois que c’est vraiment ça le secret. Ça permet d’être moins stressée le soir en rentrant à la maison et d’être de bonne humeur avec les petits affamés!

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