Manger en famille / Les enfants!

Comment déjouer les caprices alimentaires de vos enfants?

Qu’on se le tienne pour dit : plusieurs enfants refusent de manger une panoplie d’aliments! Est-ce par simple caprice ou en raison d’un réel dédain? Voici quelques trucs pour arriver à manger des repas sans chichis.

Les aliments aimés, en compagnie des mal-aimés

Vos enfants préfèrent les aliments au goût sucré et/ou salé : c’est inné! Afin qu’ils puissent apprivoiser les saveurs amer et acide, souvent en provenance de légumes et de fruits, introduisez-les en plus petite quantité, à côté d’aliments déjà appréciés. Pour commencer, servez une minuscule portion de légumes verts avec du fromage gratiné, par exemple. Un morceau de brocoli servi avec une sauce blanche ou des asperges gratinées avec du fromage Cheddar et du jambon sont de bons exemples de combinaisons.

La patience prime!

La faim d’un enfant varie d’un jour à l’autre, tout comme leur goût pour certains aliments varie continuellement. Ne soyez pas surpris si votre enfant, lorsqu’il était bébé, adorait la courge en purée, et qu’aujourd’hui, il refuse même d’en sentir! C’est normal. Continuez à lui offrir de la courge, à petites doses, sans le forcer. Un jour, il finira par y goûter et apprivoiser sa saveur, sa texture… Soyez persévérant, même s’il n’aime toujours pas la courge après la quinzième fois!

Vous n’êtes pas un resto

Oubliez les alternatives de repas qui serviront uniquement à combler la faim de votre enfant. Ne succombez pas à ses désirs : il n’est pas un client au restaurant! C’est vous qui cuisinez, et c’est vous qui décidez des aliments offerts. Avec le temps, les enfants finissent par comprendre qu’ils ne se sentent pas bien lorsqu’ils ne mangent pas les aliments que vous leur présentez. Ils ont faim et comprennent qu’il n’y a plus d’option B ou C. À long terme, cette stratégie vous évitera des négociations interminables et des crisettes à l’heure des repas.

Et vous, que faites-vous pour déjouer les caprices de vos tout-petits ?

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7 commentaires

  1. Melanie
    13 Mar 2013

    Cet article ne me surprend pas. C’est ce qui est dit trop souvent mais ne correspond pas à tout le monde! Une de mes filles souffre de TDA (déficit d’attention sans hyperactivité), la médication lui coupe l’appétit. Espérer qu’elle ait faim pour l’encourager à manger plus varier ne marche malheureusement pas pour des enfants comme elle. De plus, elle déteste tout ce qui est gratiné! Les purées de pomme de terre ainsi que les crèmes de légumes la rebute mais au moins elle aime les brocoli crus! Bref, on généralise souvent dans ce domaine alors qu’il y a une bonne partie des enfants pour qui ça ne s’applique pas…

    • marie-claude.jerome
      13 Mar 2013

      Vous avez bien raison qu’il ne faut pas généraliser. J’ai aussi un garçon « difficile » et j’essaie d’y aller à son rythme, car il ne faut pas que les repas deviennent un champ de bataille…

    • Chantal
      13 Mar 2013

      Vous avez raison pour le déficit d’attention traité par médication. Plusieurs enfants ont rès peu d’appétit dans ce cas. C’est la même chose avec ma fille (même problème que la votre, trouble sans hyperacativité) . Elle est sous médication depuis plus d’un an. Dans le premier mois, elle a perdu 10 livres qu’elle n’a pas repris en totalité. Il y a deux semaines, nous sommes allés chez le pédiatre pour le suivi. Il ne voyait pas trop de problème jusqu’à ce jour où le constat a été que ma fille a cessé de grandir. Tant qu’elle suivait sa courbe de croissance, ca ne posait pas de problème même si elle n’était pas grosse (elle pèse 72 livres à 5pieds 2).

      Le médecin a changé sa médication. Elle prenait Vyvance qui fait effet 12 à 14 heures, ce qui faisait qu’elle n’avait pas faim au diner ni au souper. Elle prend maintenant du Ritalin qui fait effet 3-4 heures. Maintenant, elle mange plus. Bien sûr, il y a l’inconvénient de devoir prendre un dose au repas du midi mais l’important c’est qu’elle a pris deux livres en deux semaines.

      Parlez-en à son médecin.

    • Wennita
      13 Mar 2013

      Merci Mélanie!

      Mes enfants ne sont atteints d’aucun syndrome ou maladie et eux non plus n’aiment pas les légumes gratinés! On dirait qu’il n’y a que cette solution qu’on nous sert pour faire manger des légumes aux enfants… Chez nous, la plupart des recettes «succès garanti auprès des enfants» ne fonctionnent pas! Et mon garçon le plus difficile est celui qui cuisine avec moi le plus souvent… mais pas question qu’il goûte! Mes enfants n’aiment pas la soupe… Bref, comme Marie-Claude, j’y vais doucement, j’essaie de ne pas en faire un drame et je continue aussi à servir des assiettes appétissantes en laissant le choix à mes enfants de mettre ce qu’ils veulent dans leur bouche et en quelle quantité.

  2. Evelyne
    3 Avr 2013

    Pour ma part, je profite du fait que les enfants préfèrent les légumes crus. Je ne les sers pas au repas. Dans l’assiette, ils laissent le tout intact. Par contre, si je laisse un plateau de légumes avec une petite trempette au centre de la table pendant que je prépare le repas, ou des rondelles de concombre, la portion légumes a disparu avant même que les assiettes ne soient sur la table. Je mélange plusieurs légumes qu’ils peuvent croquer selon leur goût. Comme ça, si ils refusent de manger les légumes dans leur assiette, ça importe peu. D’autant que les légumes crus sont beaucoup plus nutritifs.

    Pour les soupes, le truc de la paille a eu un franc succès auprès de ma fille qui détestait tous les potages. Maintenant, elle y goûte avec plaisir. Et si elle n’aime pas, tant pis. Ce sera pour la prochaine fois.

  3. Alice Bournival
    15 Avr 2013

    Bravo pour le brocholi, car beaucoup d’enfants mangent plusieurs légumes mais refusent de manger du brocholi cuit, car il est souvent « trop cuit » et mou . Par contre, ils adorent le brocholi cru … alors … bravo pour votre enfant, Mélanie, qui mange au moins un légume très nutritif et excellent pour sa santé ! 🙂

  4. Alice Bournival
    15 Avr 2013

    Vous avez bien raison, Marie-Claude, il ne faut surtout pas que l’heure des repas devienne une source de conflit . Il vaut mieux y aller « doucement » … Bravo !

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