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Changer le monde… un spaghetti à la fois

Jean-François Archambault, de la Tablée des Chefs et Ricardo souhaitent changer le monde… un spaghetti à la fois.

Afin d’amasser des fonds pour la Tablée des Chefs, un organisme dont l’objectif est de nourrir les personnes dans le besoin et de développer l’éducation culinaire des jeunes dans les écoles (tel qu’expliqué par ma collègue Ariane la semaine dernière), le duo d’entrepreneurs-chefs vient de lancer une campagne à la fois originale et conviviale.

En quoi consiste-t-elle ? Organiser un souper spaghetti à la maison, via la plateforme souperspaghetti.com, inviter ses amis, familles et collègues puis charger un prix pour le repas (il est suggéré de charger 10$ par adulte et 5$ par enfant). Les dons sont versés à l’organisme la Tablée des Chefs. « Notre objectif est d’être présents dans 200 écoles d’ici 2019 », dit M. Archambault, directeur général et fondateur de la Tablée des Chefs, en précisant que déjà une soixantaine d’écoles bénéficient des ateliers et formations des Brigades Culinaires dans quinze régions du Québec.

Préparer une soirée Souper Spaghetti est un « geste socialement savoureux » souligne M. Archambault qui permet de « joindre l’utile à l’agréable ». « Nous cherchions à mettre sur pied une levée de fonds ‘grand public’, explique-t-il, un peu comme le fait le Club des petits déjeuners ou LEUCAN avec le défi têtes rasées. » La principale clientèle visée ? Les foodies. « Ils partagent les mêmes valeurs sociales et éducatives que la Tablée », précise Jean-François Archambault, un chef d’entreprise qui fait son chemin depuis la fondation de son organisme sans but lucratif en 2002.

Enthousiaste et déterminé, Jean-François Archambault parle avec passion de sa « mission » : permettre aux jeunes du secondaire de gagner en connaissances et en compétences côté bouffe. « Ça se perd ! S’exclame-t-il. Il n’y a plus de cours d’économie familiale, l’alimentation n’a plus sa place à l’école... Et pourtant, les jeunes doivent prendre leurs responsabilités et apprendre à se nourrir. »

Une soixantaine d’écoles intéressées par le projet sont en attente actuellement. « Pour avoir les Brigades Culinaires dans un établissement scolaire, ça coûte 9500$, analyse M. Archambault. L’école débourse 1000$ et le reste vient de la Tablée et de ses partenaires. Par exemples, IGA fournit tous les aliments. Il faut ensuite payer les chefs-coachs impliqués. » Ils sont présentement soixante, payés de façon plutôt « symboliques » : c’est d’abord la cause qui les intéressent et les motivent.

Ce sont ces chefs qui mènent les activités et les défis pendant les 24 semaines du programme. Celui-ci se déroule sur l’heure du midi et certains soirs, en activités parascolaires. « Ce qui est le fun, avec les Bridages, c’est qu’elles sont mixtes, de secondaire 1 à 5. Les jeunes apprennent à cuisiner et à travailler ensemble à travers des ateliers, des défis, une foire, etc », dit le PDG. Chaque brigade compte vingt places; elles sont donc contingentées puisque le nombre d’inscriptions est toujours supérieur aux disponibilités.

Un beau succès qui n’a pas fini de s’étendre…

Pour organiser un Souper Spaghetti, inscrivez-vous sur la plateforme souperspaghetti.com. Les photos et vidéos peuvent être partagés sur les médias sociaux avec #SouperSpaghetti #tableedeschefs.

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2 commentaires

  1. Francois Letourneau
    5 Mar 2016

    J’aime vos recettes

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