7 % des Canadiens souffriraient d’au moins une allergie alimentaire. Au moins une, imaginez-vous! Dans ces conditions, faire son épicerie peut ressembler à un parcours du combattant où il faut examiner chaque produit à la loupe. En vigueur depuis le 4 août 2012, la nouvelle réglementation sur l’étiquetage des «allergènes prioritaires» devrait simplifier un peu la vie des consommateurs allergiques.
Avant tout, un rappel s’impose. Une allergie alimentaire, c’est quoi? Simplement une réaction inadaptée et excessive du système immunitaire. Elle est généralement déclenchée ou favorisée par l’exposition à une ou à plusieurs protéines d’un aliment, les fameux allergènes alimentaires. Ces derniers peuvent être de nature animale, végétale ou même chimique.
Et en matière d’allergies, les enfants sont les plus touchés, particulièrement ceux âgés de zéro à cinq ans. La plupart des allergies apparaissent d’ailleurs pour la première fois avant l’âge de deux ans.
Les allergènes prioritaires
Au pays, Santé Canada a listé les 10 aliments les plus susceptibles de provoquer une réaction allergique. À eux seuls, ils sont responsables d’environ 90 % des événements allergiques. On les appelle les «allergènes prioritaires».
Les voici pour vous: œufs, lait, soya, graines de sésame, blé, arachides, graines de moutarde, sulfites (considérés comme allergènes lorsqu’ils sont ajoutés directement aux aliments ou lorsqu’ils sont en quantité jugée préoccupante), noix (amandes, noix du Brésil, noix de cajou, noisettes, noix de macadamia, pacanes, pignons, pistaches) et produits de la mer (poissons, mollusques, crustacés).
Rappelez-vous que les allergies alimentaires évoluent avec l’âge. Par exemple, les allergies aux œufs et au lait, fréquentes chez les jeunes enfants, disparaissent souvent avec le temps, alors que l’allergie aux fruits de mer est plus fréquente chez l’adulte que chez l’enfant.
Ce que dit la nouvelle réglementation
Pendant longtemps et jusqu’à très récemment, l’étiquetage des produits allergènes était un véritable casse-tête pour les personnes allergiques.
Depuis le 4 août 2012, le Règlement sur les aliments et drogues oblige l’industrie à désigner de façon claire les 10 allergènes prioritaires sur les étiquettes des aliments.
Santé Canada est clair sur ce point: «l’étiquette d’un produit devra informer le consommateur que de tels allergènes sont utilisés dans le produit, soit dans la liste d’ingrédients, soit dans la mention “Contient”».
Plus encore, la réglementation impose aussi l’étiquetage des allergènes prioritaires «cachés». Comprendre ici ceux qui entrent dans la composition d’un ingrédient, comme une épice ou une saveur, et qui n’avaient pas à être mentionnés jusqu’à présent.
Un progrès énorme de l’étiquetage, malgré encore quelques failles. Par exemple, la question des traces d’allergènes n’est pas encore traitée. Cette contamination d’un produit ou d’un aliment par un allergène au cours du processus de fabrication ou de conditionnement peut pourtant avoir des conséquences dramatiques pour les personnes allergiques.
Pour en savoir sur les allergènes, branchez-vous à l’adresse suivante: www.protegez-vous.ca
Carole Bélanger
Je suis allergique à la mangue et j’aimerais savoir par quel aliment je pourrais faire la substitution?.
Audrée
Bonjour Carole! Je me renseigne et vous reviens sous peu avec une réponse. À bientôt!
Audrée
Selon l’utilisation de la mangue dans une recette, le substitut peut avoir un impact notable sur le résultat final de la recette.
Toutefois, la mangue peut être remplacée par du cantaloup ou de l’ananas pour obtenir une saveur fruitée et fraîche. Bon été!