La nourriture et le cinéma ont souvent été partenaires de jeu, et je ne parle pas des « scrounch, scrounch » du maïs soufflé ou de l'odeur envahissante de fromage fondu dans la salle de projection. Je parle de la participation de la nourriture dans les films. Au cinéma, les aliments, je dirais même le plaisir de manger, est parfois un élément central du scénario – on n’a qu'à penser à l'incontournable « La grande bouffe » ou à « Julie et Julia ». Cependant, pour beaucoup de films, l'élément bouffe est surtout l’occasion d'échanges entre les personnages, par exemple dans le classique québécois « Le déclin de l'empire américain ».
En faisant appel à ma mémoire, je ne peux faire abstraction d’un excellent long-métrage qui m'a personnellement marqué : « L'odeur de la papaye verte ». Ce film franco-vietnamien de 1993 a remporté la Caméra d'Or à Cannes cette année-là. On y raconte la vie difficile d'une enfant, servante, à Saigon dans les années 50. La doyenne de la famille lui transmet ses secrets culinaires. Tout au long du film, nous apprécions les habitudes vietnamiennes autour d'une table. Ce film a suscité mon intérêt pour la cuisine vietnamienne et n'est pas étranger à mon voyage récent dans ce pays. Il y a de ces films qui vous habitent longtemps, je pourrais même dire, qui vous nourrissent l’esprit!
Bien sûr, on ne peut se le cacher, la nourriture n’est pas toujours utilisée à des fins de délectation. Par exemple dans « Le silence des agneaux », où la gourmandise est employée dans un tout autre contexte (je vous épargne les détails, vous avez certainement déjà vu ce film!).
Pour ceux qui aiment les films « culinaires », n’hésitez pas à tester vos connaissances grâce au quiz d'ARTE.TV.
Nous aimerions vous lire : est-ce qu’il y a des films « bouffe » qui vous ont marqués positivement? Bien entendu, vous pouvez laissez tomber les exemples du type « Le silence des agneaux ».
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