Youpi, l’été est fini. C’est le temps de ressortir les pulls confortables, les vestes de laine et les foulards enveloppants. De se balader en montagne avec les enfants par temps frais. Et d’aller fouiner au marché pour profiter de la moisson.
Les enfants courent entre les kiosques du marché. Mes deux ratoureux aiment bien se promener d’une assiette de dégustation à une autre – vous savez, ces présentoirs remplis de légumes ou de fruits coupés que le commerçant met à la disposition, gratuitement, des clients. Mes enfants s’amusent comme des petits fous. Ils goûtent, ils commentent, ils veulent acheter.
L’automne est une saison généreuse : de ses couleurs dans les arbres et de ses saveurs offertes au marché. Les légumes sont frais, variés, goûteux, multicolores. C’est le moment d’essayer de nouveaux légumes et de faire découvrir à Fiston et Princesse qu’il y a tout un univers au-delà de la carotte et de la patate : la betterave, le rutabaga, le céleri-rave, le navet, le gingembre…
Le bonheur est dans le légume-racine. Dans sa façon de l’apprêter, jamais compliquée mais toujours savoureuse. Lorsque la cuisinière en moi est paresseuse, que je n’ai aucune envie d’élaborer un plat en dix étapes, le légume-racine est une bénédiction : minimum d’efforts, maximum d’effets. Et de bienfaits, pourrais-je rajouter.
Mes enfants raffolent des combinaisons inusitées (et infinies) qu’offrent les légumes-racines : purée de pomme de terre-carotte (avec un soupçon de crème sûre et de gingembre, un délice), potage au céleri-rave et romarin, carpaccio de betteraves, frites de panais (avec sauce au cari), mijoté de bœuf avec pommes de terre douces et navets. Pour faire honneur aux cadeaux de Mère Nature, je prépare des recettes doubles, voire triples. Je n’ai qu’à congeler les restes – ou les utiliser pour les lunchs de Fiston.
Les légumes-racines se conservent longtemps. J’aime imaginer que ma grand-mère profitait probablement elle aussi des vertus des légumes-racines. Elle devait en récolter à l’automne, peut-être de son propre jardin. Elle devait les garder au froid tout l’hiver pour être en mesure de servir de bons légumes frais (et locaux) à sa marmaille jusqu’à l’arrivée du printemps. Sa marmaille composée de… douze enfants. Grand-maman, dis-moi, comment faisais-tu pour survivre aux heures de souper ?
Je vous laisse, j’ai un potage sur le feu – vous savez, un de ces fameux potages qu’on appelle « touski » pour « tout ce qui traîne au frigo ». Dans ce cas-ci, quelques légumes-racines ramollis (carottes et panais), auxquels j’ajoute de l’oignon, une pomme de terre (pour l’onctuosité) et un brin de coriandre.
Oui, ça sent l’automne.
pardoen
» le bonheur est dans le légume-racine »
d après la photo , les courges d hiver feraient partie des légumes-racine .. ????
la courge n est pas un légume-racine
marie-claude.jerome
Vous avez bien raison, les courges sont les intruses dans cette image.
Paul
Il est dommage que les épiciers offrent des pommes de terre de piètre qualité et qui n’ont aucun goût.
Les québécois ne connaissent rien dans les pommes de terre car l’offre n’est pas là.
Les seules variétés qu’ils connaissent ce sont les pommes de terre blanches et rouges. C’est ce qui est écrit sur les sacs. «Patates rouges, patates blanches» Drôles de variétés.
Je me suis un peu renseigner sur ces patates. Les blanches sont des Superieurs. Pas de goût, tout juste bonnes pour faire de la soupe et de la purée.
Les pommes de terres sont très mal manipulées. Elles noircissent quand on les cuit et pourrissent très vite car très mal manipulées. Très souvent, elles ont des trous vides au milieu.
La superieur est cultivée à cause de son rendement, pas de sont goût. les cultivateurs se foutent du goût. Ils veulent du rendement. Grosses patates pas chères et pas bonnes.
Il existent tant de bonnes variétés de pommes de terre. (Pas des patates dont le nom ne rendent pas honneur à ce légume) pourquoi n’avons nous pas le choix. Juste un petit exemple: La ratte, est délicieuse en salade. D’autres sont meilleures cuites à l’eau, ou encore en frittes, ou au four. Il faudrait que les épiciers offrent plus de variétés, pas seulement des rouges ou des blanches.