Quand on vit seul, on n’a personne à impressionner. Il n’y a personne non plus pour nous juger. Personne pour critiquer, personne pour partager, il n’y a personne. Oh, bien sûr j’ose croire que tous les adeptes de la vie en solo reçoivent de temps à autre des amis à manger! Mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui. Et ne vous inquiétez pas, dans mon cas comme dans le cas de plusieurs, vivre seul c’est un choix, et j’écris ce billet avec un grand sourire aux lèvres. 🙂
Mais donc, la plupart du temps, on mange seul. Comment se motiver à cuisiner et à bien manger lorsqu’on est le seul maître à bord? C’est tellement plus facile de tricher, de manger des mets congelés, de commander, d’aller au restaurant... Et vous me direz, cuisiner seul c’est plus long, pas moyen de diviser les tâches, on doit tout faire soi-même, de la préparation à la vaisselle… on doit même tout manger soi-même! (Ça, ce n’est pas un problème pour moi!)
Laissez-moi vous guider en quelques étapes et faire de vous un capitaine de la motivation, un grand général de la cuisine pour un, un champion de la monogamie culinaire, un artisan de l’organisation… Un chef d’orchestre du plaisir de mieux manger !
Devenir capitaine de la motivation
On est tous un peu lâches (beaucoup). On arrive du boulot, on est fatigué, et on devrait tout se taper le tracas de cuisiner pour bien manger? Chaque soir? Non! L’idée c’est de consacrer des moments de la semaine à la cuisine. On profite de ces moments dédiés afin cuisiner pour la semaine entière, ou presque… vous verrez.
Ainsi, il faut commencer par se réserver des plages horaires dans nos vies chargées respectives. Réserver du temps dans son horaire, pareil que lorsqu’on note un rendez-vous chez l’optométriste ou chez le barbier (oui le barbier, ça revient à la mode faites-moi confiance). Bref, dans mon cas, le dimanche après-midi et le lundi soir, je cuisine. Ne m’invitez pas à un spectacle d’Éric Lapointe, ni à une Bar Mitzvah, JE CUISINE pour ma semaine! On s’en crée une habitude, et ça devient normal. Ainsi, le but est de profiter des moments choisis pour faire la « job de bras ». Je m’en vais où avec mes bottines moi là? C’est pas compliqué. Par contre c’est important d’avoir tout ce qu’il faut à portée de main.
Bien s’armer comme un grand général
Avant de parler du pourquoi du comment de la «job de bras», je vous propose de jetez un coup d’œil à la section des incontournables du garde-manger, du frigo et du congélo. Ces sections vous proposent des aliments que vous devriez avoir en tout temps à portée de main, et personnellement, je n’utilise rien de plus que ce qui est présenté dans ces sections! Mes principaux outils étant le riz, les pâtes, les oignons, les légumes frais, avec l’aide de quelques conserves telles pâte de tomates, sauce tomate et tomates en conserve (grand fan des tomates ici). Selon vos goûts, vous trouverez vos propres incontournables!
Cuisiner comme un champion
Arrive le moment fatidique. Je cuis du riz, sans rien y ajouter, et des pâtes nature. Ouin? Oui, et j’en fais beaucoup! Je coupe tous mes légumes. Tous. Et je ne les cuis pas. Je décongèle stratégiquement des portions de viande et je range soigneusement le tout au frigo. Le lendemain, ayant la moitié du travail de fait, je cuisine 2 ou 3 plats, en quantité suffisante pour pouvoir en apporter en lunch et pour pouvoir en jazzer un remix plus tard dans la semaine. Vous pouvez même en congeler des portions, en donner à votre voisin, à votre mère, à votre oncle André et votre tante Martine... Bref, n’ayez pas peur de la quantité. Ainsi, je cuisine un sauté, avec mes légumes déjà coupés et mon riz déjà cuit. J’y ajoute une protéine et pif paf pouf le tour est joué. Je cuisine une grande casserole de pâtes. Avec mes pâtes déjà cuites (idéalement al dente), je commence par lancer des légumes et de l’ail dans la casserole, j’ajoute ensuite les pâtes, puis des tomates en conserve, on assaisonne à son gré, on ajoute une protéine si on veut, et voilà. Ça prend 10 minutes et on en a pour la semaine. Vous n’êtes pas familiers avec les sautés et les pâtes dans une seule casserole? Visitez cette section pour les sautés et lisez ce billet de blogue pour les pâtes! On veut tous faire le moins de vaisselle possible, et ces deux méthodes sont parfaites pour ça! En plus, c’est très économique! Ça fait plus d’argent à dépenser chez le barbier!
Un chef d’orchestre du plaisir de mieux manger
Ainsi, quand vous arrivez du boulot fatigué, vous n’avez qu’à déguster. Vous pouvez aussi faire cuire un poisson frais et l’accompagner d’une portion de votre riz déjà cuit. Pourquoi pas une bonne salade avec vos légumes déjà coupés? Vous verrez comme c’est encourageant quand la moitié du travail est déjà faite! Les légumes déjà coupés, c’est psychologique, on est instinctivement porté à vouloir en mettre dans notre assiette! C’est magique. Il faut simplement s’assurer de conserver les aliments de façon adéquate, et pour ça il y a aussi une solution! Référez-vous aux différents tableaux de conservation de cette page lorsque vous doutez. Avec cette même ritournelle, variez les protéines, variez le type de pâtes, variez les légumes, et vous ne tomberez pas dans la routine! On peut voir ma stratégie de la façon suivante : 1) cuire et couper les ingrédients de base, 2) faire de grosses recettes avec les ingrédients de bases et 3) réchauffer, jazzer, accompagner et surtout savourer le travail fait aux étapes 1 et 2. On veut idéalement réaliser les étapes 1 et 2 la fin de semaine afin de profiter de l’étape 3, à répétition, durant votre semaine de dur labeur.
J’espère que je vous ai convaincu! Et si vous votre problème n’est pas l’organisation, mais plutôt le manque de confiance en cuisine, jetez un coup d’œil à ce billet de blogue et vous changerez peut-être d’attitude!
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