Cuisine d’automne / Halloween

L’Halloween chez moi : friandises, citrouilles et Malbec

L’Halloween, c’est ce soir, le 31 octobre. Enfin, pour les enfants, c’est ce soir, car pour moi, maman-commandante en chef de la maisonnée, l’Halloween est presque finie (et je ne m’en plains pas). Les bonbons sont achetés et mis dans de jolis petits sacs halloweenesques. La citrouille est vidée et découpée. Les déguisements sont essayés et lavés. Ne reste plus qu’à « affronter » la soirée.

Oui, oui, affronter. Traitez-moi de mère indigne, mais je pense déjà au verre de Malbec que je me verserai lorsque les lumières seront éteintes et que mes deux monstres roupilleront. L’Halloween, c’est « méga cool » comme dit Fiston, mais… c’est de l’ouvrage. Ce matin, les enfants sont partis avec leur costume : mon fils de 5 ans le portera toute la journée (je prie pour qu’il revienne intact) et ma princesse l’a précieusement plié et placé dans son sac à dos. Ce sera la fête à la garderie ! Bonjour le sucre ! Bonjour l’excitation !

Je terminerai de travailler à 16h et irai chercher mes loups. Le repas sera prêt, car il aura (évidemment) été préparé à la mijoteuse. Nous souperons tôt pour avoir le temps d’enfiler nos costumes (je me déguise en indienne – défense de rire), se barbouiller un peu le visage, ajuster nos tirelires pour Leucan… et hop, ce sera un départ !

Pendant que l’Homme veillera à répondre aux chevaliers et aux sorcières qui viendront sonner (grosso modo une centaine devraient se pointer), je partirai à pied arpenter les rues du quartier. Je regrette que nous n’ayons pas une phrase-clé comme « trick or treat » en français. J’encourage toujours mes cocos à saluer, sourire, dire bonjour, s’il vous plaît, merci… La politesse est, il me semble, souvent oubliée dans l’euphorie du moment.

Puisque mes enfants ne sont pas allergiques aux arachides, je leur donnerai la permission de grignoter une ou deux friandises en chemin (sans oublier de disposer correctement des papiers, pas dans la rue !). J’estime qu’après trente minutes de balade costumée, mon pompier et ma Blanche Neige en auront marre. Nous rentrerons en évitant de croiser des zombies et des squelettes trop effrayants : sans blague, je connais des enfants d’amis qui ont fait des cauchemars après l’Halloween, pendant plusieurs jours !

Une fois à la maison, je ferai la même chose avec mes enfants que ce que je faisais, petite, avec mes parents : en pyjama, démaquillée, j’ouvrais mon sac et classais mes bonbons en jetant un œil à la télé et en pigeant ici et là parmi mes sucreries préférées. Le privilège du parent, c’est bien sûr de choisir la crème des bonbons : un chocolat Turtle ici, un suçon aux fraises, quelques petits bonbons durs, un bout de réglisse…

Vers 20 h 30, nous « fermerons » la maison : les réserves de bonbons seront alors épuisées et… celles d’énergie des enfants aussi. Une fois la rage de sucre passée, mes deux précieux seront morts de fatigue. De toute façon, si on sonne encore à la porte, à cette heure, c’est qu’on a probablement passé l’âge… Treize ans, ça va. Mais 16 ? Vraiment ? S’il n’y pas d’âge limite pour célébrer l’Halloween, il me semble qu’il y en a un pour passer de maison en maison, non ?

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3 commentaires

  1. Marie-Ève
    31 Oct 2012

    Bonjour,

    Pourquoi 16 ans serait trop vieux ? Ils ne sont toujours pas majeurs et s’ils sont respectueux, ils peuvent encore profiter d’une chose à laquelle ils ne pourront plus participé dans un avenir beaucoup trop proche.
    Pourquoi vouloir grandir le plus vite possible ?

    Marie-Ève

  2. Maude Goyer
    1 Nov 2012

    Je n’ai pas d’adolescent (pour le moment) à la maison et je souhaitais en fait ouvrir le débat… Vous avez un bon point : si c’est fait de façon respectueuse, pourquoi pas ?
    Au plaisir !
    Maude, blogueuse

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