Manger en famille / Les enfants!

5 astuces pour faire l’épicerie avec les enfants (paisiblement… ou presque)

Mon premier choix, c’est de ne pas les emmener. Et je gage que vous pensez la même chose. Faire l’épicerie, avec de jeunes enfants, ce n’est pas reposant, avouez… Cela peut être instructif. Divertissant. Infernal, aussi. Mais jamais calme et sans histoire. Rarement en tout cas.

J’ai déjà assisté, impuissante, à la crise monumentale d’un « terrible two » au milieu de la rangée des surgelés. Derrière mon panier, j’ai regardé avec compassion la mère désemparée. Je pense que si je lui avais ouvert les bras, elle aurait éclaté en sanglots sur mon épaule. « Je vous comprends, madame, je suis avec vous à 100% », ai-je songé en me remémorant mes propres aventures au supermarché.

Pour tous les parents du monde nerveux à l’idée de faire l’expédition à l’épicerie du coin avec un ou deux tannants, voici quelques trucs et astuces. Bon voyage!

1. Faites une liste. Tous les parents le disent : on ne franchit pas l’entrée de l’épicerie sans the liste. Elle aide à focaliser et à ne pas perdre de temps. Un truc intéressant de la blogueuse Aimée de Simple bites  : avec trois marqueurs de couleurs différentes, elle classe les items de sa liste en trois grandes catégories d’aliments (fruits et légumes, produits laitiers/viandes et aliments du garde-manger).

2. Impliquez les enfants. En sollicitant leur aide et leur opinion, les enfants sont 1) occupés, 2) fiers d’eux et 3) plus susceptibles de s’intéresser à ce qu’ils auront dans leurs assiettes par la suite. Fiston préfère les clémentines aux raisins? On lui laisse son petit bonheur et on le laisse choisir. On peut aussi demander aux enfants, en début de semaine, ce qu’ils aimeraient manger un soir à l’heure du souper. Qui sait, cela nous donnera peut-être une (nouvelle) idée de repas?

3. Quand l’appétit va, tout va. Partir le ventre vide est une bonne recette vers la catastrophe. On grignote avant de partir ou on glisse une collation dans notre sac pour notre tout-petit. En cas de force majeure, on ouvre le sac de craquelins qui se trouve dans le panier tout en limitant les élans des petits ventres vides (et en le payant à la caisse!).

4. Le sens du timing. Tout est une question d’horaire, avec de jeunes enfants. Cela s’applique aussi pour les courses. Aller à l’épicerie un mercredi à 17 h est un sport extrême. Y aller à 9 h un samedi matin est une balade familiale presque banale. Choisir son moment implique qu’il faille planifier un brin. Eh oui, on ne s’en sort pas!

5. Non, c’est non. Les bonbons. Les desserts sucrés. Les surgelés sans valeur nutritive. S’ils sont réclamés par les enfants et qu’ils ne se trouvent pas sur la liste (et ils risquent de ne jamais s’y retrouver), on dit non. Et on reste ferme. Faire l’épicerie avec de jeunes enfants, c’est aussi le moment de les éduquer. On en profite pour parler de bonne bouffe et de nos valeurs face à tous les choix alimentaires offerts. Les enfants tendront l’oreille…

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3 commentaires

  1. Lucie
    20 Avr 2014

    On fait l’épicerie?!

    Chacun sa liste, selon sa préoccupation, selon son âge.
    Trop petit pour écrire… dessine ta liste de deux aliments dont tu seras responsable de choisir ou de me faire penser de ne pas oublier.

    On peut leur suggérer également un article qui n’est pas nécessairement à manger comme les papiers de toilette dont le papier d’emballage le séduit ou une savonnette qui rend séduisant l’heure du bain ou sensibilise à l’hygiène après le passage à la toilette.

    Faire des choix, être mandaté, être responsable,
    ça aide à devenir grand.

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  1. 5 astuces pour faire l’épicerie av... - 6 avril 2014

    […] Mon premier choix, c’est de ne pas les emmener. Et je gage que vous pensez la même chose. Faire l’épicerie, avec de jeunes enfants, ce n’est pas reposant, avouez… Cela peut être instructif. Divertissant.  […]

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