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Les secrets de notre malbouffe faite maison

« Ça sent l’écureuil ! » Mon fils est très sérieux lorsqu’il me fait cette déclaration. Nous passions devant le comptoir d’une chaîne d’alimentation rapide bien connue lorsque mon garçon, qui n’y a jamais mis les pieds, s’est lancé dans une tirade contre la malbouffe. À 7 ans. C’est à ce moment-là que je me suis dit que j’y étais peut-être allée un peu fort…

Depuis qu’ils sont tout-petits, je répète à mes enfants que tel ou tel restaurant (que je ne nommerai pas mais dont vous pouvez deviner l’identité) sert de la nourriture « pas très bonne pour la santé ». Ils ont grandi avec des notions de « nourriture transformée » vs « produits frais », « valeur nutritive » vs « trop de sel, trop de gras ». L’objectif ? Les sensibiliser à la provenance des aliments. Les éveiller à la « bonne bouffe ». Les rendre curieux et critiques.

C’est ainsi qu’un jour, au supermarché, ma fille s’est rendue compte que « les purées dans les petits pots pour bébé sont toutes de couleur brunes ». Que mon garçon m’a posé des questions après avoir lu que « ces œufs proviennent de poules en liberté ». Que mes enfants s’exclament en goûtant les fraises du Québec : « Wow ! Maman ! C’est tellement meilleur ! »

Je l’avoue, je suis plutôt contente de leur attitude vis-à-vis l’alimentation. L’envers de la médaille, c’est qu’ils sont devenus de féroces opposants à la malbouffe… sauf celle faite à la maison. Et c’est tant mieux ! Les repas typiquement associés à la malbouffe (pizza, hamburgers, frites, etc.) sont tellement meilleurs lorsqu’ils sont préparés à la maison, à l’occasion. Vous ne trouvez pas ?

C’est ainsi que nous avons développé une certaine expertise en la matière... Voici quelques-uns de nos secrets pour faire de la « bonne » malbouffe.

1. Hamburgers. Les boulettes de viande hachée sont bonifiées avant de passer sur le gril : j’y ajoute un œuf, de la chapelure, un trait de bovril au bœuf, des épices à steak, des cubes de fromage… Elles deviennent moelleuses et plus goûteuses.

2. Hot dog. Nous n’achetons que des saucisses au tofu : les enfants n’ont jamais mangé autre chose sous notre toit... C’est lorsqu’ils sont invités ailleurs qu’ils trouvent que les « saucisses goûtent bizarres » !

3. Frites. Il y a quelques années, nous avons acheté une friteuse « sans huile » (de type ActiFry de T-fal) : elle permet de faire cuire jusqu’à un kilo de frites (et autres légumes racines) avec une cuillerée à table d’huile (personnellement, nous aimons utiliser l’huile de canola). Bonnes au goût, les frites sont moins grasses et elles sont impossibles à rater.

4. Poutine. À coups d’essais-erreurs, nous avons déniché LA recette de sauce brune (pour poutine, hot chicken, etc.) Il s’agit de celle de Cuisine Futée. Celle de Bob le chef est aussi très bonne.

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3 commentaires

  1. kyra
    8 Juil 2014

    cool

  2. oupelaye
    8 Juil 2014

    Du bovril, ma chere, c’est aussi chimique que du mcdo. Saveurs artificielles et glutamate monosodique, yay. C’est bien beau d’être contre la malbouffe, mais si on regarde pas ce qu’on met dans le panier ca changer rien.

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  1. Les secrets de notre malbouffe faite maison | Z... - 30 juin 2014

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