La sauce sriracha, d’origine thaïlandaise, fait maintenant partie du design intérieur de certains restaurants huppés (asiatiques ou non), comme la fameuse bouteille de ketchup Heinz qui décore les tables de restos traditionnels. Dernièrement, j’ai même vu un jeune hipster arborant un t-shirt avec le célèbre coq déambuler sur l’avenue Melrose à Los Angeles.
Lorsque les gens me parlent de sriracha, je réponds que je préfère nettement le sambal oelek. Dans plusieurs cas, j’ai vu ce point d’interrogation apparaître dans leur visage… d’où le désir de partager mon engouement pour ce produit!
D'abord, le mot "sambal" se définit comme étant une pâte d’origine indonésienne à base de piments à laquelle est ajoutée du sel et du vinaigre. Il y a plusieurs dénominations du sambal, dont l’appellation "oelek" qui désigne, selon plusieurs sources, le mortier utilisé pour broyer le piment. La marque la plus populaire est le sambal oelek de Huy Fong Foods, le même fabricant que l’authentique sauce sriracha. Il doit faire chaud dans leur usine!
Mon attirance envers le sambal oelek est attribuée aux caractéristiques qui le distinguent: sa base de piment cru, sa couleur rouge feu et sa chaleur subite, intense et réconfortante lorsqu’on le consomme.
Je suis toujours en mode exploration culinaire afin d’inclure ce condiment sans trop estomper le goût de certains aliments délicats tels que le poisson. Naturellement, j’emploie le sambal oelek dans mes soupes et autres mets asiatiques, mais je réussis également la fusion avec la cuisine mexicaine ou du Sud-ouest, ou simplement des trucs de base comme des vinaigrettes, trempettes ou autres accompagnements qui se veulent piquants.
J’ai un aveu : en cachette (plus maintenant), mon défi personnel est de voir combien je peux en consommer d’un coup : j'en suis à une cuillère à soupe rase. Et je peux répéter deux fois de suite sans verser de larmes. Je suis fière de moi, je me sens forte! Et j’ai chaud…
Et vous?
Robert
Catherine, veux-tu m’épouser?? 😉