10 façons d’économiser sur sa facture d’épicerie

« Encore deux sacs d’épicerie? » La question n’est pas tombée comme un reproche, plutôt comme une marque d’étonnement. L’Homme me l’a posée alors que j’arrivais du supermarché, chargée comme un mulet. En plaçant les provisions, j’ai dû avouer que j’y étais allée un peu fort. Un autre pain? Des noix ? De la papaye? Je ne savais même pas ce que j’allais faire de tout cela.

J’ai donc entrepris, ces derniers mois, d’assainir mes achats à l’épicerie. Je ne suis pas une experte, ni une nutritionniste, encore moins une planificatrice financière. En revanche, je suis une consommatrice avertie, mère de deux jeunes enfants, qui pose toujours des questions, fouille, explore, discute, prend des notes...

Voici mes solutions. Quelles sont les vôtres?

1. Utilisez la circulaire. Les items à la première et la dernière page sont souvent ceux qui représentent la meilleure économie. Notez les aliments qui vous intéressent et élaborez vos menus de la semaine autour de ceux-ci. Vous manquez de temps ou d’inspiration ? Il existe des sites, comme SOS Cuisine, qui conçoivent des menus en tenant compte des rabais hebdomadaires.

2. Ne faites pas l’épicerie avec le ventre creux. Sinon, gare aux fringales et aux achats impulsifs.

3. Laissez les enfants à la maison… si possible. Selon une étude du Journal of Retailing and Consumer Services, les enfants influencent les achats de leurs parents. Ils sont attirés par les produits (souvent non-alimentaires) placés à la hauteur de leurs yeux dans les allées et les parents, sous la pression, cèdent…

4. Dressez une liste et respectez-la. Commencez par vérifier ce que vous avez déjà au garde-manger et au frigo. Gardez tout de même un œil sur les rabais intéressants proposés sur des items ou des aliments que vous avez l’habitude d’utiliser : il peut alors s’avérer judicieux d’en faire provision, surtout si vous avez conservé des coupons donnant droit à un rabais pour ces produits.

5. Achetez en gros. Il coûte moins cher d’acheter de gros pot ou de gros paquet et de diviser le tout à la maison (quitte à entreposer ou congeler) plutôt que d’acheter des formats individuels. Par exemple, pour le lunch des enfants, je me suis vite rabattue sur les pots de compote en format familial (796 ml pour 2,09$) plutôt que sur les petits pots du même produit (six petits pots qui font 624 ml pour 2,29$).

6. Cuisinez-le, si vous le pouvez. Il est plus avantageux de faire soi-même certaines recettes. Si on reprend l’exemple précédent par exemple : un pot de compote coûte 2,09$ (796 ml) comparativement à un sac de pommes de 3lb à 2,50$. Vous obtiendrez presque deux fois plus de compote… avec beaucoup moins de sucre, de surcroît.

7. Évitez les plats préparés ou les prêts à manger. C’est vrai, une fois de temps en temps, ils sont pratiques – mais ils coûtent cher. Par exemple, un ananas entier coûte 2,99$ mais celui en morceaux, qui contient la moitié du fruit entier, coûte 2,92$. On peut faire le même calcul pour les minis carottes prêtes à croquer, les mélanges de légumes à cuire, les muffins, etc.

8. Privilégiez les marques génériques. Moins chers, les produits des marques maison méritent qu’on s’y attarde. Ils sont presque toujours comparables aux items des concurrents et parfois même, mieux. Comparez les étiquettes pour évaluer la teneur en sel (sodium), en sucre et connaître les additifs.

9. Variez les protéines. Certaines catégories d’aliments font particulièrement grimper la facture d’épicerie : il en est ainsi pour les viandes et les poissons. Substituez un ou deux de ces repas  par des légumineuses, du tofu ou des œufs. Vous économiserez, en plus de manger santé. En panne d’idée ? Consultez les plats végétariens proposés ici.

10. Vérifiez votre facture. Parce que l’erreur est humaine ! Idéalement, faites-le avant de quitter les lieux. L’Office de la protection du consommateur a fixé une Politique d’exactitude des prix que les commerçants doivent respecter.

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