Vos couteaux manquent de tranchant? Vite un affiloir!

Vous aurez beau avoir les meilleurs couteaux au monde, si vous ne les entretenez pas régulièrement, ils ne vous servent à rien ou presque. Autant essayer de couper ses légumes avec une brosse à dents… Pour éviter d’en arriver à une telle extrémité, rien ne vaut l’affutage et l’affilage. Protégez-vous fait le point pour vous.

Question de vocabulaire

Un aiguisoir et un affiloir : ce n’est pas la même chose. Pourtant, on les confond souvent. Normal : ils servent tous les deux à l’entretien des couteaux. Le premier sert à les affûter, autrement dit à les aiguiser. Le second redresse le fil de leur lame et leur donne ainsi un tranchant optimal.

En réalité, lorsque vous décidez d’aiguiser un couteau avec un fusil (aussi appelé queue-de-rat), vous êtes en train de l’affiler. Vous voilà prévenus!

L’affûtage, une affaire de tour de main

En moyenne, un couteau a besoin d’être affûté une ou deux fois par année. Même si l’opération peut-être faite à la maison sur une pierre dite d’affûtage ou d’aiguisage, cela demande de l’entraînement. N’hésitez donc pas à faire appel à un professionnel (environ 20 $ par couteau). Vos doigts vous remercieront, c’est sûr!

Mais si le cœur vous en dit toujours, sachez qu’on trouve sur le marché des pierres naturelles, la plus connue étant celle d’Arkansas (novaculite), ainsi que des pierres artificielles. Ces dernières conviennent surtout aux aciers plus durs.

Fusils et autres affiloirs

Contrairement à l’affûtage, l’affilage est une opération que vous devez répéter avant chaque utilisation. Idéalement. Le classique fusil exige un peu de technique : le mouvement doit être exécuté en douceur avec un angle de 20 ou 30 degrés. Pour un usage domestique, il faut rechercher un modèle de rugosité moyenne à fine.

Sur le marché, vous croiserez aussi des fusils en céramique ou revêtus de poudre de diamant. Inconvénients? Un fusil en céramique non armé (sans tige de métal) risque de se casser si vous le laissez tomber. Quant à la poudre abrasive de diamant, elle donne un tranchant rapidement, mais dentelé… De quoi endommager la lame.

Pour ceux qui veulent se simplifier la vie, les fabricants proposent des affiloirs « infaillibles », souvent appelés aiguise-couteaux. Avec ces ustensiles, pas besoin de se casser la tête. Il suffit de faire glisser la lame dans un guide à plusieurs reprises pour lui redonner son tranchant. Et en avant, la découpe!

Conseil de chef

• Pour connaître l’état du tranchant d’un couteau, faites lui passer le test de la tomate. Si le couteau coupe aisément la tomate, c’est que son tranchant est toujours adéquat. Si au contraire vous devez « forcer », il est mûr pour l’affûtage!

• Méfiez-vous des appellations trompeuses : dans le commerce, un « aiguisoir » est la plupart du temps un affiloir.

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