En magasin

Des saucissons fins faits par deux jeunes entrepreneurs du Québec

C’est l’histoire de deux garçons qui se sont rencontrés dans un restaurant où ils étaient cuisiniers. Devenus copains, ils se sont dits, comme bien des jeunes qui ont des ambitions d’entreprises, « il faudrait bien partir quelque chose ensemble »… Sauf que dans leur cas, l’affaire a non seulement marché, elle a décollé rapidement : il y a deux ans à peine ils cherchaient leur concept et voilà que leurs produits, des saucissons secs artisanaux faits à Montréal, sont distribués dans 300 points de vente IGA au Québec.

Maude et sa fille de 6 ans

Maude et sa fille de 6 ans

Le jour du lancement officiel des saucissons Pork Shop , le 8 octobre dernier, Tommy Gosselin et Frédéric Daoust, étaient fébriles. Ils présentaient les cinq saucissons aux arômes inusités à la presse, aux gourmands, gourmets et épicuriens… dont ma fille de sixans (qui les a tous dévorés, soit dit en passant). « C’est une bien belle opportunité, a dit Tommy, 26 ans, en entrevue téléphonique, parce que c’est vraiment un travail de collaboration. Nous conservons nos produits et nos recettes mais nous profitons de la vitrine ».

C’est lors d’une dégustation au kiosque de Pork Shop, dans un salon culinaire, qu’Yvan Ouellet, vice-président chez Sobeys Québec, a découvert « les deux kids » comme il les appelle. « J’étais avec François Chartier et on a capoté ! » s’exclame-t-il. L’aventure commerciale commençait alors entre eux… et l’entreprise de Tommy et Frédéric prenait un virage.

Tommy Gosselin et Frédéric Daoust

Tommy Gosselin et Frédéric Daoust

Comment en sont-ils arrivés à fabriquer ces charcuteries? D’abord, parce qu’il y avait un besoin, raconte Tommy en entrevue. « Un produit comme ça, au Québec et fait au Québec, il n’y en avait pas », explique-t-il. C’est donc à force d’essais et erreurs qu’ils ont développé leur charcuterie, surtout des saucissons fins, et se sont mis à vendre en gros, ici et là. « Nous desservons une dizaine de restaurants au Québec », souligne Frédéric. Lorsque je leur demande lesquels, on me nomme entre autres la Champagnerie, la micro-brasserie Dieu du Ciel et… le Château Frontenac. Ces exemples démontrent bien la versatilité du produit qui se peut se manger accompagné de bulles ou de houblon.

Les cinq saveurs « rebelles » sont vin rouge et secrets du jardinier italien (le Saverio, mon préféré), épices à steak de Montréal (le Lawrence, grand favori de ma fille), champignons des bois et cinq poivres (Jack), whisky et sauce BBQ (Leeroy) et piments et autres piquants (Pepe). Pour la suite, les deux comparses ne sont pas bavards… mais semblent fort occupés. « Il y aura de nouvelles choses en 2016 », me lancent-ils avant de raccrocher.
Deux kids à suivre, donc…

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