Manger en famille / Les enfants!

Des oranges tu mangeras, mon enfant

Fiston a parfois d’étranges rages alimentaires : il peut faire une fixation sur le fromage et en manger des tonnes pendant quelques jours, puis, niet. Il m’a fait le coup avec les mangues, les raisins secs, certains types de craquelins, les mini tomates, la crème glacée à la vanille. Sa dernière lubie? Les oranges.

« Je peux manger une orange, maman? » me demande-t-il, doucereux, alors qu’il sait que je ne suis pas satisfaite de ce qu’il a mangé pour souper. J’évalue alors le contenu de son assiette et nous nous entendons. Soyons honnête : comment pourrais-je refuser à mon petit gourmet l’envie d’un fruit aussi sain?

Saviez-vous que le calcium contenu dans une orange s’approche de celui contenu dans le lait ? C’est sans parler de la quantité phénoménale de vitamine C ; ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le fruit du soleil. Les bienfaits de l’orange sont reconnus. Ses vertus anti-oxydantes en font un allié contre le cancer et les maladies cardio-vasculaires, entre autres. Elle aide à éliminer les toxines et à fortifier les muscles. Bref, pour un petit garçon de cinq ans qui pète le feu, l’orange est une façon de faire le plein d’énergie.

J’achète presque toujours les oranges Navel, à la douzaine. Exposées au centre de la table de la salle à manger, elles ne traînent jamais bien longtemps. Fiston m’en réclame en se levant le matin, pour sa boîte à lunch (coupées en quartiers) ou en dessert le soir. Princesse tape du pied à ses côtés, réclamant sa part. « Mais elle ne boit que le jus ! » lance Fiston avec dédain en me pointant un quartier mâchouillé. Oui, et alors? Le jus d’orange fraîchement pressé, bourré de nutriments, est excellent pour la santé. Je prépare parfois des smoothies orange-banane-fraise. Les enfants adorent. Entre amis, à l’heure de l’apéro, je dispose sur le comptoir d’épaisses tranches d’oranges parsemées d’olives Kalamata, de fleur de sel et de rondelles d’oignons rouges, couronnées d’un filet d’huile d’olive. Un délice.

La popularité des oranges (il s’agirait du troisième fruit le plus consommé après les bananes et les pommes au Canada) ne date pas d’hier : les bourgeois en glissaient dans les bas de Noël des enfants jusqu’au milieu du XXe siècle. Elles étaient alors considérées comme des fruits de luxe. Aujourd’hui, grâce à leur faible coût entre autres, elles sont accessibles à tous. La Fondation OLO (pour œufs-lait-oranges) fait la promotion de sa consommation auprès des femmes enceintes économiquement et socialement défavorisées.

J’aime voir mes enfants déguster des oranges avec autant de bonheur, surtout à l’approche de l’hiver. Je trouve l’idée… réconfortante. Comme si chaque bouchée était un petit bouclier dressé contre le rhume. Comme si chaque gorgée protégeait ma progéniture des vilains microbes qui cognent à la porte. Laissez-moi mes illusions, je vous en prie.

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1 commentaire

  1. Trish
    7 Oct 2011

    Merci Beaucoup pour le informations! Je ne sait pas que le calcium contenu dans une orange est très grande!! Je aime bien votre attitude avec votre petit garçon, j’ai un petit garçon aussi. Il aime le fruit plus que n’importe quoi! Le français est mon deuxième langue, vous m’excuse si je dit un error, si vous plait.

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